Yannick G. en auto-édition

Yannick, tu as choisi l’auto-édition pour faire connaître tes ouvrages. Aujourd’hui, tu viens nous en parler sur le blog et je t’en remercie !

L’auto-édition, ce n’est pas facile. Tu dois tout gérer tout seul. Comment te sens-tu à ce sujet ? Prêt à relever le défi ?

Effectivement, c’est un gros défi. Je sais écrire des histoires, je sais les mettre en page, mais concernant le graphisme de la couverture d’un livre ou même sa promotion, je suis novice. Je découvre donc cela petit à petit, et pour être tout à fait honnête, j’hésite encore à me lancer dans l’auto-édition. J’ai proposé mes textes à des maisons d’édition « classiques » pour ne me fermer aucune porte, et je suis encore en pleine réflexion à ce sujet. 

Parle-nous de tes livres que tu auto-édites.

J’aimerais d’abord éditer trois nouvelles que j’ai écrites entre 2014 et 2016, parce qu’elles me plaisent et que j’ai pris du plaisir à les écrire. Elles s’articulent autour d’un même thème, inhérent à ce que j’écris en général : des personnages ordinaires qui se retrouvent dans des situations extraordinaires, hors du commun. Voilà donc mon premier objectif, et pour la suite je travaille aussi sur mon premier roman, que j’ai commencé il y a presque un an…

 Tu écris aussi sur un blog. Qu’est-ce qui t’a poussé à le faire ?

J’ai mis du temps à créer ce blog, justement parce que je ne savais pas dans quel but le faire. Mais j’aime beaucoup écrire, j’ai fait un petit peu de journalisme, notamment sur un site sportif en bénévolat l’année dernière, donc je voulais continuer cela. L’idée est en fait de partager mon expérience, mes écrits, ainsi que mes lectures, pour me faire un cercle de connaissances et de lecteurs. Parce que je suis convaincu que le bouche à oreille marche encore de nos jours, surtout à l’heure d’internet.

 D’une manière générale, que représente l’écriture pour toi ?

Pour moi, l’écriture est un moyen d’expression essentiel. Elle permet de partager son humeur, de parler de sujets qui comptent pour nous, de raconter des histoires. Mais de manière réfléchie. Car on peut faire tout cela en parlant, en faisant de la radio par exemple (j’évoque cela parce que je suis une formation pour être animateur radio), mais ce n’est pas pareil. En écrivant, on peut reprendre ce que l’on a écrit pour trouver le mot juste. L’écriture, pour résumer, c’est aussi une sorte d’exutoire pour faire ressortir ce que l’on ne dirait pas forcément, par timidité ou esprit de réserve.

Comment comptes-tu communiquer pour faire connaître tes livres ?

La communication, si je suis auto-édité, sera essentielle via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…). Même si j’étais édité par une maison d’édition, ces réseaux sont très importants de nos jours pour faire connaître son travail, on ne peut pas passer à côté. Après, je compte bien envoyer mes livres à des librairies, aller démarcher s’il le faut pour essayer de me faire connaître. Et puis, peut-être aurais-je aussi la chance de faire des interviews sur d’autres blogs, comme celle que tu m’as proposé. J’en profite d’ailleurs pour te remercier, et je te remercie aussi pour tous les conseils et petits coups de pouce que tu me donnes.

Mais je t’en prie Yannick ;) Bonne chance avec l’aventure de l’auto-édition…ou de l’édition tout court !

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