démarcher une maison d'édition

Votre tapuscrit est terminé ! Il est temps de démarcher une maison d’édition, non ? Mais justement…Quels sont les pièges à éviter ? Comment maximiser vos chances d’être lu ? Comment réduire les coûts d’envoi ? Drôle de Plume tente de vous aider en tenant compte de sa propre expérience…Si vous souhaitez être épaulé dans votre démarche, pensez à lire ce que je propose en accompagnement d’auteur.

Votre tapuscrit est terminé. Vous l’avez relu une fois et vous vous demandez si vous pouvez l’envoyer…

Seul, vous n’avez pas de recul sur votre ouvrage. Pire : vous ne voyez pas vos fautes d’inattention, vos incohérences éventuelles et des choses qui vous paraissent logiques peuvent être totalement incomprises pour d’autres.

La solution : vous faire relire, si possible par une personne qualifiée comme un correcteur. Certes, cela vous coûtera un peu d’argent, mais cela sera bénéfique pour traquer toute coquille, erreur de langage qui vous pénaliserait immédiatement dans votre quête de maison d’édition.

Comment envoyer votre tapuscrit ?

Vous avez deux modes d’envoi à votre disposition. En ce qui me concerne, j’ai privilégié la voie du courrier électronique pour son côté économique et écologique. Attention toutefois : certaines maisons d’édition refusent catégoriquement tout envoi par mail ; ceci est en général indiqué lorsque vous allez sur la page « contact » du site internet de la maison en question.

C’est le cas notamment pour Albin Michel, Gallimard, Grasset, Hachette ou encore Flammarion qui souhaitent recevoir vos tapuscrits par la Poste. Envoyez-les en courrier normal, dans une enveloppe renforcée affranchie selon les tarifs en vigueur. Pas de Chronopost, ni de recommandé !

D’autres maisons d’édition, au contraire, préfèrent les envois électroniques, comme par exemple Auzou, Fleurus Jeunesse, Magnard ou encore Verte Plume éditions.

Pour déterminer vers quelle maison d’édition vous tourner…

C’est simple : regardez son catalogue ou mieux encore : lisez ses auteurs phares. Cela vous donnera une idée de ce qu’attend la maison d’édition (style, illustrations…). Si vous trouvez que votre tapuscrit s’inscrit dans la lignée de ce qu’édite habituellement la maison, foncez !

Est-ce qu’une recommandation mène obligatoirement vers un contrat d’édition ?

Clairement non. Si vous connaissez personnellement un auteur déjà présent dans la maison que vous convoitez ou si vous êtes parent avec un employé de ladite maison, vous pouvez le faire savoir dans la lettre jointe à votre tapuscrit. En aucun cas cela ne garantit un contrat ; par contre, cela vous donne une chance supplémentaire d’être lu.

Et si vous ne connaissez personne…

Ne lâchez pas l’affaire pour autant ! Misez sur l’originalité de votre lettre d’accompagnement pour inciter les gens à vous lire et surtout, fignolez bien les premières pages de votre ouvrage. Elles doivent donner envie de vous lire…jusqu’à la fin ; soyez intransigeant avec les fautes d’orthographe et veillez particulièrement à votre style : pas de lourdeur, pas de répétition, pas de coquille : cela serait rédhibitoire !

Démarcher une maison d’édition et recevoir un contrat où on vous demande de payer…

Je vais l’écrire une bonne fois pour toute car c’est la question que je reçois le plus par mail : une maison qui vous demande de débourser 2000 € pour avoir vos livres s’apparente à une arnaque. Cela s’appelle un compte d’auteur. Sachez qu’une maison à compte d’éditeur ne vous demandera jamais de payer quoi que ce soit. Vous toucherez un pourcentage sur les ventes allant en général de 7 à 12 %.

Aussi, si vous voulez vraiment partager vos écrits, plutôt que de vous diriger vers une maison à compte d’auteur, auto-éditez votre ouvrage. Cela sera bien plus avantageux pour vous.

Démarcher une maison d’édition demande du temps, de l’énergie. Il faut (tenter de) rester optimiste et se battre pour son livre. Bonne chance à vous qui me lisez !

 

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