la maison de l'autre côté du lac

Hélène Delhamende, tu étais venue nous parler sur le blog de ton premier livre « Ma mère… Quand ça l’arrange ! ». Aujourd’hui, tu reviens avec un nouvel ouvrage que j’aimerais beaucoup que tu nous présentes…

Peux-tu nous dire de quoi il s’agit ? (Titre, résumé du livre)

la maison de l'autre côté du lac

Il s’agit de « La maison de l’autre côté du lac », un roman à suspense, proche du thriller psychologique. C’est une intrigue à tiroirs qui plonge, tout d’abord, le lecteur dans une ambiance neigeuse, une atmosphère froide, une nature épurée, au bord d’un lac où flotte un parfum d’étrangeté. Puis, dans un univers feutré, un huis-clos : la maison d’en face.

Diego grandit en Suisse, dans un orphelinat bordé de montagnes et de forêt. Sa mère, Isabelle Muller, a disparu sur une plage de Thaïlande lorsqu’il avait quatre ans, sans qu’on n’ait jamais retrouvé le corps. Ce qui implique, pour lui, l’impossibilité de faire son deuil. Depuis toujours, il fait ainsi l’expérience du silence et de l’ennui, dans un décor qui ne lui offre que désolation. Jusqu’au jour où il découvre que la maison de l’autre côté du lac, à l’abandon depuis des années, se réveille d’un long sommeil et reprend vie. C’est d’abord une fenêtre qui s’éclaire le soir, une porte qui s’entrouvre sur une terrasse, du mouvement dans le jardin. Puis, une femme : Amalia Romanski, grande et belle bourgeoise, qui lui propose soudainement l’image d’une mère idéale. Diego observe, épie, rêve. Mais cette fascination pour la maison des autres est dangereuse. C’est une obsession, proche du voyeurisme, qui se métamorphose peu à peu en une irrésistible envie de se projeter ailleurs, dans une maison qui ne lui appartient pas. Une obsession qui va réveiller de sombres instincts, engendrer les pires sentiments, faire naître un assassin.

Pourquoi t’être lancée dans ce type de livre ? L’inspiration du moment ?

J’avais envie de créer un univers dans lequel j’aurais aimé, moi-même, me retrouver. C’est-à-dire un polar qui commence doucement, comme un roman émotionnel où le personnage principal est envahi de sentiments. Comme Werther de Goethe, Diego s’imprègne de la nature pour survivre. Il tombe amoureux. Il est plongé dans une sorte de rêve. Puis, au fur et à mesure de l’histoire, le scénario prend une tournure plus sombre, plus anxiogène. Comme si le simple fait de vouloir se projeter dans une autre vie allait, inévitablement, générer des conséquences funestes.

« La maison de l’autre côté du lac » est ainsi un livre de transition entre mon premier ouvrage « Ma mère…quand ça l’arrange ! » et une profonde envie d’écrire des thrillers à la Gillian Flynn ou à la Harlan Coben. Les premiers chapitres développent des sentiments magnifiés pour une femme que l’on ne connaît pas. Ensuite, ma nature de criminologue revient aux galops et, avec elle, mon besoin de créer des retournements de situation, un découpage quasi cinématographique de mon histoire, des projets de meurtre…

Qu’entends-tu procurer comme émotions à tes lecteurs ?

J’aime bien l’idée que le lecteur ne soit pas déçu en lisant mes histoires. C’est comme un plat préparé que l’on flanque dans le four à micro-ondes en rentrant du boulot : faut pas que ce soit dégueu… Faut qu’il en ait pour son argent. Donc, j’entends lui offrir ce qu’il attend. A savoir de l’émotion, de la peur, de la curiosité. Mais surtout, un effet de surprise, un suspense fort qui doit se conserver jusqu’aux dernières lignes. J’aime créer une lecture addictive, qui happe le lecteur dès les premières pages et qui tient en haleine jusqu’à un final imprévisible. Un twist final.

Je pense que c’est ce dont rêve tout bon lecteur : rentrer chez lui, mettre ses pantoufles, se faire couler un café puis, se plonger dans l’atmosphère d’un roman où chaque page en appelle une autre et chaque fin de chapitre donne envie de lire le suivant.

Je trouve jouissif, par exemple, de pouvoir offrir au lecteur le plaisir de sentir un parfum musqué, de palper la texture d’un tissu, de goûter un verre de rhum, uniquement grâce à l’écriture.

Comment communiques-tu pour faire connaître ton ouvrage ?

De la manière la plus simple du monde, d’abord : via les réseaux sociaux sur lesquels je suis très active. On peut notamment retrouver mon actualité sur mon compte Facebook et ma page auteure : https://www.facebook.com/mamerequandcalarrange.  Ensuite, via la presse écrite. Un article présentant mon roman est sorti dans le Vlan, un toutes-boîtes, pour un total de près de 300.000 exemplaires dans toute la Wallonie. Il y a également cette émission télévisée à laquelle je viens tout juste de participer, l’Ardent Parler qui offre la possibilité aux artistes liégeois de faire la promotion de leurs activités. Enfin, il y a mon site : http://delhamende-helene.e-monsite.com/ qui relate l’évolution de mon écriture, et une campagne publicitaire que je développe au moyen d’affiches intrigantes, que je dispose un peu partout…

Te verra-t-on en séance de dédicaces prochainement ? Si oui, où et quand ?

La sortie de mon livre est vraiment toute récente, donc rien n’est encore clairement établi à ce niveau-là. Toutefois, j’ai déjà quelques propositions. Notamment, celle de La Commanderie, rue de la Boucherie à Liège. Reste à fixer la date, et d’autres rendez-vous…

 

 

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