Hélène Delhamende, je te découvre au détour de Facebook et je me rends compte que nous appartenons à la même maison d’édition, la boite à Pandore.
Liégeoise âgée de trente-cinq ans, je suis titulaire d’un baccalauréat en droit, ainsi que d’un master en criminologie. A côté de ma passion pour la question criminelle, la psychiatrie et les enquêtes mystérieuses, je nourris celle de l’écriture.
Plusieurs fois primée pour mes récits, notamment au Festival international du film policier, à la Maison de la Francité, au Club Richelieu – Georges Simenon de Liège, ou encore au salon du livre de Villers sur Mer, j’ai pour ambition de développer mes talents de nouvelliste et de romancière.
J’ai construit ma personnalité sur une faille identitaire. Abandonnée à la naissance –d’ordinaire, je commençais par me présenter comme ça, comme si tout de ma personne reposait sur cet événement- je survis à une blessure pendant près de trente ans.
Un jour, quelqu’un a tenté de m’assassiner. Je vous raconte…
Je ne confonds pas « abandon maternel » et « assassinat », pour moi c’est la même chose. Mais heureusement, j’ai survécu à ça –du moins, je l’espère sans quoi je suis un fantôme qui s’ignore- et, depuis, j’écris tout un tas de récits qui me construisent et qui me font voyager.
C’est cette impression de ne pas exister qui m’a donné l’envie d’écrire. Je ressens, aujourd’hui, le besoin de raconter, de créer, d’inventer des mondes, des sentiments, des ambiances… Et surtout, de les partager avec le public.
Pour le moment, ça a l’air de fonctionner. Faut voir sur la longueur…
As-tu d’autres projets de livres à venir ?
« La maison de l’autre côté du lac » sera édité, fin de cette année, par les Editions Jourdan. Le contrat est signé. Ce sera mon premier vrai roman –j’entends par là, fictionnel-. Il s’agit d’un roman sentimental qui traite du processus créatif, du flou narratif. Le roman aborde l’imaginaire de façon réaliste et la réalité de façon merveilleuse. Dès le début, il y a confusion entre le fantasme et le monde réel. Le livre est construit en trompe-l’œil. Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Comment un écrivain trouve-t-il son inspiration ?
Je termine, ensuite, la correction/relecture de mon dernier roman, intitulé « Lara Gardner a disparu ». Il changera probablement encore de titre, mais qu’importe ! Il s’agit d’un thriller psychologique qui traite de la projection, de la quête identitaire, et de la béance qui peut s’installer chez quelqu’un qui nourrit l’impression inconfortable de n’être personne. Le roman, à la façon d’un road-movie, aborde ainsi le thème de l’absence et de la disparition de façon réaliste.
Comment communiques-tu pour faire connaître ton / tes livres ?
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