Aujourd’hui, j’ai l’immense joie de poser mes questions à un auteur talentueux : Benjamin Faucon. Découvert récemment sur Facebook, j’ai hâte d’en savoir plus sur lui et sur le cheminement qui l’a conduit à l’écriture !

Bonjour Benjamin Faucon, peux-tu te présenter ? Quel est ton parcours de vie ?

Bonjour Alexandra, je suis un auteur québécois qui est né en France, à Clermont-Ferrand, ville que je ne connais malheureusement pas puisque je n’y ai vécu que durant deux semaines de ma vie, en 1983. J’ai publié une quinzaine d’ouvrages depuis les années 2000. Comme auteur, j’ai connu autant les expériences plus ou moins décevantes des maisons d’édition à compte participatif, que la solitude de l’autoédition pour enfin atteindre le Saint Graal qu’est de se faire éditer par une maison d’édition reconnue par tous les acteurs du monde du livre, à savoir les Éditions AdA –(maison d’édition québécoise publiant à grande échelle au Canada et un peu en Europe). J’ai signé mon premier contrat avec eux au cours de l’été 2013 et depuis, plus d’une dizaine d’autres ont suivi. Je suis entré dans le monde de l’écriture par le biais de la poésie, pour ensuite goûter aux romans fantastiques avant de m’embarquer dans l’écriture de romans à suspense ayant pour toile de fond la culture (l’archéologie et les arts)… pour finalement revenir à mes premiers amours que sont les histoires fantastiques.

 

Tu es jeune et pourtant, tu as déjà fait couler pas mal d’encre ! Peux-tu nous parler de tes livres ? (Ceux sortis et ceux à venir)

La grande aventure qu’est la littérature a véritablement commencé pour moi avec le roman à suspense Nova 19-3, un thriller (pour utiliser un terme en vogue en Europe) se déroulant à New-York et abordant la thématique de la désinformation et des fuites dans les médias de dossiers secrets de la CIA. Ce roman frôle par instant avec la science-fiction puisqu’il s’intéresse aux ovnis. J’ai par la suite publié aux Éditions AdA deux séries à suspense en 2014 et 2015. La première, La Théorie des Géants, est composé de romans s’intéressant à l’archéologie et aux grands sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO et offrant un petit clin d’œil à ce héros qui a bercé mon enfance : Indiana Jones. Trois livres sont parus dans cette série : Le cercle des six, Sur le chemin des ténèbres, La pierre de soleil. La seconde, D’art et de sang, comporte deux livres : L’art du vol et L’art du mensonge, et s’intéresse cette fois au trafic d’œuvres d’art volées. Il s’agit encore une fois d’un prétexte pour moi de partager mon amour pour les grandes toiles et les musées, entraînant ainsi le lecteur dans une folle aventure dans les grandes villes européennes. En 2015, j’ai également publié les deux premiers tomes d’une trilogie fantastique Les incroyables et périlleuses aventures de Gabriel Latulipe (cette série sortira en France le 13 janvier 2016) : L’alchimiste du mal, À l’est d’Orwick. Cette trilogie fantastique est une sorte d’Harry Potter se déroulant dans un monde qui tourne autour de la végétation. Il s’agit en quelque sorte d’une aventure ayant pour thématique l’écologie. En 2016, le troisième tome de cette même série verra le jour, encore une fois aux Éditions AdA, ainsi que les deux premiers tomes d’une nouvelle série intitulée Montérégia qui mettra à l’honneur une région québécoise que j’aime tant : la Montégérie. Ce sera encore une fois une aventure fantastique dans laquelle je mélange des personnages historiques (Léonard de Vinci, Nostradamus) à d’autres légendaires (Merlin, la Baba Yaga).

 

Lequel as-tu préféré écrire et pourquoi ?

Le roman qui me tient le plus à cœur est L’alchimiste du mal, le premier tome de la série Les incroyables et périlleuses aventures de Gabriel Latulipe. Je n’ai pas pour habitude d’intégrer des éléments biographiques dans mes livres, mais ce roman, tout comme cette série, est très personnel. Ce petit garçon qu’est Gabriel Latulipe n’est nulle autre que moi à cet âge, un enfant qui aimait regarder les fourmis s’agiter sur le sol, qui s’émerveillait –et qui s’émerveille toujours- devant des arbres, des fleurs, etc. Cette série aura été une introspection mêlant éléments personnels et mon habitude de fuir la réalité en plongeant corps et âme dans des mondes imaginaires. En relisant ce livre, je me revois à cet âge, espérant voir autour de lui un monde verdoyant où la nature deviendrait la préoccupation de tous. Malheureusement, la réalité est bien différente, mais je ne perds pas espoir de connaître un jour un tel monde.

 

 

Benjamin Faucon, qu’est-ce qui t’a poussé à écrire ? Un déclic particulier ou une envie qui t’a prise depuis ton plus jeune âge ?

Le déclic est venu par la lecture. Tout a commencé le jour où j’ai reçu en cadeau Le petit Nicolas de Sempé et Goscinny. Je raconte toujours cette anecdote qu’à la suite de la lecture de ce roman, je m’étais mis en tête d’écrire un livre avec mon ami, mais nous avions décidé de dessiner la couverture avant d’en commencer l’écriture… bien entendu, ce fut un échec cuisant. Par la suite, la lecture du Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien ou l’œuvre de Jules Verne n’a fait que renforcer cet amour pour le livre. Durant toutes ces années, je chérissais l’envie d’écrire un roman, mais ce ne fut qu’à la fin de l’adolescence que j’ai commencé à coucher sur le papier les mots qui me venaient à l’esprit.

 

Penses-tu qu’aujourd’hui être présent sur les réseaux sociaux est important pour un auteur ? Qu’est-ce que cela peut apporter ?

Effectivement, je pense qu’être présent et actif sur les médias sociaux apporte aux auteurs une belle plateforme de promotion afin d’atteindre un plus large public, mais cela permet également de créer un dialogue avec les lecteurs en dehors des événements littéraires que sont les dédicaces en librairie et les salons du livre, car malheureusement tous les lecteurs n’ont pas la chance de pouvoir s’y rendre et cela permet également à mes lecteurs européens de pouvoir discuter avec moi puisque je participe jusqu’à maintenant qu’aux salons du livre canadiens. C’est également une belle façon de partager ses passions avec les lecteurs, de parler (dans mon cas) d’œuvres d’art afin de faire découvrir des peintres plus ou moins connus et de belles toiles.

 

Merci beaucoup Benjamin Faucon d’avoir pris le temps de répondre à mes questions !

Je te remercie énormément d’avoir pris le temps de me contacter et je te souhaite le meilleur des succès dans tes projets littéraires. :)

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