Père Noël

En mode chronique humoristique : je vous parle de Noël !

L’excitation de Noël : tu la sens (ah ça, tu ne peux pas la louper) depuis des jours. Tes enfants ne veulent pas faire la sieste, ils regardent par la fenêtre des fois qu’un des rennes du Père Noël se soit perdu en route ou se la jouent grands inquiets quant à savoir si le bonhomme à la barbe blanche a bien compris ce qu’il fallait apporter du catalogue.

Oui, parce que ton bambin, comme tous les gosses de France, a entouré 92% des jouets présentés, prenant le Papa Noël pour le Baron de Rothschild. Normal, il ne connaît pas bien encore la valeur de l’argent et ne se préoccupe pas des prix exorbitants de certains produits. On a tous fait pareil.

À J-24 heures, l’excitation est à son comble : ton enfant saute, crie, se bagarre avec son frère / sa sœur / le chien. L’atmosphère est électrique, impossible qu’il ferme un œil. Il a décidé de faire la grève de la sieste, il ne veut rien rater des quelques heures qui le séparent de la venue de M.  Cadeaux.

Il commence même à poser des questions embarrassantes : « pourquoi le Père Noël passe par la cheminée ? Avec son gros ventre, il va rester coincé, il ferait mieux de rentrer par la porte ».

Il te questionne aussi sur son manteau rouge : «  mais quand même, depuis des années qu’il le porte, il doit être troué, non ? Et puis, il doit avoir froid » (non, non, il a une équipe de lutins couturiers hors du commun qui rapièce tout et sait tout fabriquer)…

Ah ça, ton gosse ne manque pas de ressources pour te poser des questions embarrassantes.

Arrive le repas du réveillon et ses excès. Attention aux boutons de pantalon, ça va secouer sec dans ta p’tite culotte. J’espère que tu avais prévu d’ailleurs  pour l’occasion une antiquité du genre culotte de  Bridget Jones  – option gainage 4 étoiles  – plutôt que ton string d’avant-mariage (j’ai mal pour toi rien que  d’y penser).

Ton bambin, en général, se ravitaille à l’apéritif, tant et si bien qu’après, il n’a plus faim. Mais toi, tu as encore toute la dinde à te farcir (dans tous les sens du terme) et pas question de faire l’impasse sur un plat du repas divin.

Total : à 23 heures, ton gosse roupille et tu commences à somnoler. Mais pas question de dormir : tu as ton repas à finir, la table à débarrasser, la vaisselle à faire, le sol à nettoyer…

C’est donc à 2 heures du mat’ que tu rejoins toute pimpante ton lit (enfin, plutôt toute barbouillée).

Et c’est évidemment à 6h32 du mat’ que ton p’tit, ta p’tite et même ton chien commencent à courir dans tous les sens à la vue de la montagne de cadeaux qui trône sous et par-dessus le sapin.

Tu croyais quoi ? Que ta joyeuse famille allait attendre qu’il soit 8 heures pour commencer le grand déballage ? Tu rêves.

6h33 : tu es tirée dans tous les sens et priée de te lever pour assister à la remise des cadeaux. Et à 6h33, ton petit cœur de maman (super) fatiguée se serre, parce que voir le visage de tes petits s’éclairer parce que le Père Noël a pensé à eux, ça vaut bien plus que le soleil qui brille au-dessus de ta tête…

2 Comments

  1. France dit :

    Un Noël vu et décrit par une jeune maman d’aujourd’hui, une maman qui assume seule les festivités de cette journée particulière, mes Noëls n’étaient pas stressants, et une fois maman j’ai eu la chance d’avoir le papa de mes enfants qui aimait faire toutes les décos et autres mais il fallait les faire ensembles. Aujourd’hui il nous regarde de là haut et nos Noël n’ont plus la même saveur. Alors je dis profitons et faisons ensembles

  2. Alexandra LE DAUPHIN dit :

    Oh que oui…C’est si important :)